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LUkraine a dénoncé jeudi le bombardement russe meurtrier qui a frappé la veille une gare du centre du pays, et fait selon elle au moins 25 morts civils, alors que Moscou
Ilest mot il y a quelques jours dans des combats au nord de Kyiv. Ses funérailles étaient célébrées ce dimanche dans la capitale ukrainienne, en présence de sa famille et ses frères d'armes.
Site De Rencontre Avec Femme De L Est. Le corps d'un soldat russe gît à terre, lors des premières phases du conflit en Ukraine. Image KeystoneLa guerre en Ukraine est en passe de devenir l'une des plus sanglantes de l'histoire moderne. Pourtant, difficile de savoir combien de soldats sont tombés sur le champ de bataille. Logique politique, manque de données, désinformation des sources existent et se contredisent.Les Russes subissent d'énormes pertes», l'armée ukrainienne perd entre 60 à 100 soldats par jour», l'Ukraine subit des pertes humaines importantes». Ces trois phrases, prononcées respectivement par le gouverneur de la région de Lougansk, le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le ministère russe de la Défense pendant le mois de juin, ne sont qu'un exemple des nombreuses déclarations faites, chaque jour, sur les combattants tombés sur le champ de guerre a déjà été décrite comme l'une des plus meurtrières de ces 200 dernières années. Pourtant, il est difficile de se faire une idée précise du bilan réel du conflit. L'ONU répertorie les victimes civiles à travers un classement officiel. Pour les soldats, c'est plus compliqué. Et pour cause il s'agit d'une information très sensible qui est, de plus, vulnérable à la désinformation. C'est ce qu'affirme Shawn Davies, chercheur à l'Université d'Uppsala, en Suède, dans le magazine corps de deux soldats russes dans le village de Vilkhivka, dans la région de sdaAutrement dit, les parties en conflit n'ont pas forcément toujours envie de dévoiler leurs pertes réelles. Un classement complet et indépendant des combattants tués n'existe pas, et l'ONU a déclaré qu'elle ne considère pas comme fiables les données diffusées par la Russie et l'Ukraine. Des chiffres existent pourtant. Tour d' pertes humainesLes RussesLa première chose qui saute à l'oeil quand on compare les chiffres existants, c'est l'énorme différence entre une source et l'autre. Les pertes russes en sont l'exemple le plus frappant, comme c'est visible dans le graphique ci-dessousLa Russie communique très peu au sujet de ses pertes en Ukraine. La dernière déclaration officielle date du 25 mars à l'époque, le ministère de la Défense faisait état de 1351 victimes. Le même jour, les autorités ukrainiennes parlaient de 16 100 soldats morts, un chiffre qui se monte à 37 470, mardi 12 est beaucoup plus bavarde depuis le deuxième jour du conflit, Kiev fournit une liste des pertes russes, quotidiennement mise à jour et très complète. Les hommes et les équipements que l'armée ennemie aurait perdus y sont énumérés de manière détailléeThese are the indicative estimates of Russia’s combat losses as of July 12, according to the Armed Forces of Ukraine. The Kyiv Independent KyivIndependent July 12, 2022Ces chiffres indiquent que la première phase du conflit – lorsque l'armée de Moscou a tenté de s'emparer de la capitale ukrainienne –, a été la plus meurtrière pour les troupes du Kremlin Kiev a signalé jusqu'à 3160 morts par jour, le 2 différence entre les 1351 morts reconnus au total par la Russie une vingtaine de jours plus tard est frappante, et peut se résumer de cette manière, selon Shawn Davies il est probable que les Ukrainiens exagèrent les pertes russes alors que les Russes les sous-jacent est assez évident. Le gouvernement ukrainien tricherait sur les chiffres pour remonter le moral de ses troupes, ce que Davies n'hésite pas à qualifier de campagne de désinformation». De plus, affirme-t-il, les médias occidentaux sont généralement heureux d'accepter ces ces deux extrêmes, il y a des chiffres fournis par des sources qui ne sont pas directement impliquées dans le conflit. Le 25 avril, le gouvernement anglais évaluait à quelque 15 000 le nombre de soldats russes tués en Ukraine. Le même jour, Kiev en dénombrait 21 média russophone Meduza, basé en Lettonie, collecte également des données sur les pertes subies par l'armée russe en Ukraine, en collaboration avec la BBC. La spécificité de leur méthode consiste à repérer individuellement chaque combattant mort au combat. Le 1er juillet, le site en avait identifié chiffre ne représente pas le nombre réel des morts, explique Meduza, qui ne se base que sur des informations accessibles au public, comme les messages des proches sur les médias sociaux, les médias locaux et les déclarations des autorités locales. C'est quand même trois fois plus que ce qu'affirme la UkrainiensLe même écart entre les sources existe également lorsqu'il est question de recenser les soldats ukrainiens morts au combat. Sans surprise, les rôles s'inversent les chiffres avancés par Moscou sont bien plus élevés que ceux de à ce qu'il fait avec les soldats ennemis, le gouvernement ukrainien est très discret lorsqu'il s'agit de parler de ses propres pertes aucune communication officielle, et encore moins systématique, n'existe à ce 16 avril, le président Zelensky a affirmé, dans une interview accordée à CNN, que le pays avait perdu 2500 à 3000 soldats» depuis le début de la guerre, le 24 février. La même date, le porte-parole du ministère de la Défense russe déclarait que 23 367 combattants ukrainiens avaient été tués. A la même période, les services secrets américains avançaient un chiffre allant de 5500 à 11 10 juin, le conseiller du président Oleksiy Arestovich affirmait, toujours dans une interview, que le bilan des soldats ukrainiens tués était d'environ 10 000». Il s'agit de la dernière information provenant du côté ukrainien à ce véhicules détruitsLes autorités de Kiev s'empressent également de mettre en avant, dans leurs décomptes quotidiens, les véhicules et les équipements russes détruits sur le champ de bataille. A ce jour, l'armée ukrainienne aurait mis hors d'état de nuire1649 chars d'assaut;3828 véhicules blindés;188 hélicoptères;217 on regarde les chiffres quotidiens, il semblerait que le premier mois de guerre ait été le plus dévastateur pour l'armée comme pour les pertes humaines, d'autres sources relativisent les affirmations officielles ukrainiennes. Le site spécialisé Oryx documente, par exemple, les pertes d'équipement depuis le début du conflit, en se basant exclusivement sur des sources accessibles au public, comme des photos, des vidéos et des images 11 juillet, Oryx recensait du côté russe860 chars d'assaut détruits, endommagés ou capturés;1660 véhicules blindés;178 avions;49 une fois, l'écart avec les données ukrainiennes est assez saisissant, bien qu'Oryx précise que, au vu de sa méthode, ses chiffres ne représentent pas la totalité des son côté, le 20 juin, la Russie affirmait avoir détruit 3696 chars et autres véhicules de combat blindés, 208 avions et 132 hélicoptères. Aucun des deux pays ne communique, assez logiquement, sur ses pertes de faudra probablement attendre la fin du conflit pour avoir une vision plus claire des pertes militaires en Ukraine, mais ce n'est pas sûr que cela suffise il est rarement facile d'obtenir des chiffres précis et actualisés sur les dommages causés aux civils et aux militaires, estime la chercheuse Neta Crawford dans The Conversation. Même lorsque les militaires tiennent de bons registres de leurs propres pertes, explique-t-elle, les estimations restent souvent des estimations».Requinqué par des sondages en hausse, le président Joe Biden a appelé jeudi les Américains à voter en masse pour sauver la démocratie» et faire barrage au semi-fascisme» des républicains les plus radicaux.Semi-fascisme» les mots ont été lâchés lors d'un événement dans une résidence privée cossue de Washington, destiné à lever des fonds, par le président américain de 79 ans. Lequel a durement critiqué la frange la plus extrême du camp conservateur et sa philosophie MAGA extrême».
Erich Pfeffer recommande de déployer des drones armés dans la lutte contre les djihadistes, en particulier au Mali. Une position inédite en Allemagne. Le général Erich Pfeffer est depuis six ans à la tête des forces allemandes à l'étranger. Dans quelques mois, il devra prendre sa retraite. Mais avant de quitter les troupes, il a lancé un avertissement à la classe politique. Dans une interview accordé à l'agence de presse allemande DPA, il faut, dit-il, renforcer la protection des soldats par des drones armés. "Si les hommes politiques ne sont pas disposés à fournir des drones armés, nous faisons courir automatiquement des risques à nos soldats au Mali", prévient le général Pfeffer qui indique que ce type d'arme est le seul moyen immédiatement disponible en cas d'urgence. Trois impératifs pour les déploiements de la Bundeswehr Pour les déploiements à l'étranger, comme en Afghanistan ou maintenant au Mali, trois éléments sont "absolument impératifs ", affirme le général Pfeffer. D'abord, la reconnaissance du terrain, savoir où les troupes s'engagent. Le drone de reconnaissance est le moyen le plus efficace de le faire avec le moins de risques possible, dit-il. Ensuite, "la deuxième chose dont j'ai besoin est un soutien au combat au cas où les troupes seraient débordées par l'ennemi et il nous faut dans ce cas un soutien aérien rapproché à travers des hélicoptères de combat ou des drones armés". Mais les hélicoptères peuvent nécessiter 30 minutes à une heure pour arriver sur les lieux alors que le drone armé est immédiatement disponible, toujours selon le général Pfeffer. Enfin, celui-ci estime qu' il est important qu'il existe une chaîne de sauvetagesans faille depuis le lieu des combats jusqu'en Allemagne. Le général Erich Pfeffer aux côtés de la ministre allemande de la Défense Annegret Kramp-Karrenbauer Une question controversée L'envoi de drones armés dans le Sahel divise encore la classe politique allemande. Il y a quelques mois, certains conservateurs de la CDU, le parti de la chancelière Angela Merkel, s'étaient montrés favorables à l'utilisation de drones armés au Mali. Tout comme d'ailleurs certains sociaux-démocrates du SPD, ainsi que des libéraux. Les Verts en revanche se sont toujours opposés à cette idée. On attend de savoir ce que pourrait décider la nouvelle coalition entre les sociaux-démocrates du SPD, les Verts et les libéraux du FDP. Lire aussi → En Allemagne, le débat sur la présence de l’armée allemande au Mali, se poursuit. L'armée allemande n'utilise que des drones de reconnaissance, aussi bien en Afghanistan que dans le Sahel, au contraire de la France qui a souvent recours aux drones armés contre les groupes terroristes. Les réticences allemandes s'expliquent surtout par le risque de pertes civiles que ces appareils pourraient provoquer. En dépit de la mobilisation internationale, la situation sécuritaire s'est dégradée ces trois dernières années au Mali, selon le général Erich Pfeffer qui estime, pour conclure, que les accords de paix n'ont pas fait bouger les choses et que la taille du pays le rend difficilement contrôlable par l'Etat et ses partenaires. Pour rappel, l'armée allemande est présente au Mali avec près de soldats déployés dans le cadre de la mission de formation de l'Union européenne, l'EUTM, et de la mission de l'Onu, la Minusma.
Même si nous sommes dans une guerre où la majorité des engagements se font à distance, il arrive toujours d’être confrontés à des corps à corps. C’est notamment le cas dans les combats urbains, les embuscades entre patrouilles où à l’attaque d’une fortification. Quant au souvenir des nettoyeurs de tranchées du conflit précédent, armés de toute sortes de pics, masses, coutelas et casse-tête, il est encore évidemment présent dans toutes les têtes… Il reste donc des armes blanches en 1940, et voici quelques mots sur elles. Les baïonnettes Ainsi, tous les soldats de l’époque qui sont équipés d’un fusil ou d’un mousqueton, dont les français, ont réglementairement une lame venant s’y fixer, la baïonnette. Il existe aussi des sabres et couteaux de combat. Revenons rapidement sur toutes ces armes. La première a longtemps été considérée comme presque plus importante que le fusil lui-même, du moins tant que le rechargement était long et complexe. Napoléon disait même à leur sujet que le fusil n’était que leur support, et qu’on [pouvait] tout faire avec des baïonnettes, sauf s’asseoir dessus ». Hormis celle du MAS 36, qui est courte, cruciforme et se range dans le fût voir article précédent… Elles sont encore longues, encombrantes et d’un autre temps surtout celle du Gras de 1874!, là où les modèles d’autres pays comme l’Allemagne sont plus de longs couteaux plus pratiques. La plus connue et emblématique reste sans doute celle du Lebel, surnommée la Rosalie ». Datant de 1886 comme le fusil, elle est simplifiée en 1915 suppression du quillon. Les mousquetons, eux, ont des sabres-baïonnettes assez impressionnants. La baïonnette du Lebel modifiée en 1915. Crédit photo libertytreecollectors. Poignard et sabre A côté de cela, il subsiste un couteau, le poignard de tranchée modèle 1916 et surnommé le vengeur de 1870 ». Il est peu utilisé, les hommes répugnant à se servir d’une telle arme et lui préférant le pistolet. Toutefois il équipe encore les équipages des chars de combat et quelques corps francs. Enfin, depuis 1937, les hommes à cheval sont tous équipés du sabre de cavalerie légère modèle 1822. Long de 87 cm, il est à peine modifié par rapport à son entrée en service un sabre reste un sabre!. Son utilisation est évidemment bien différente qu’à l’année de son adoption, la cavalerie ne chargeant plus sabre au clair… Autre signe d’évolution, il est fixé à la selle depuis longtemps 1887, et non plus au ceinturon. Les gradés peuvent avoir des modèles différents, dits de fantaisie », c’est à dire d’achat personnel pour se démarquer de la troupe. Le vengeur de 1870 » . Crédit photo collectarea. Bibliographie -BELLEC Olivier, 1940. Le soldat français, Equipement-Armement-Matériels, Paris, Histoire et Collections, 2010, 144 p. La page fb du site pour être tenus automatiquement au courant des publications ici Mes vidéos d’histoire sur youtube La chaîne
Il est encore en vie, p*****! » Sur le bord d’une petite route de campagne à l’ouest de Kiev, un groupe de militaires ukrainiens se tient à côté des corps de quatre soldats russes qui gisent au sol dans une mare de sang. Alors que l’un d’eux semble toujours en vie et respire difficilement, l’un des Ukrainiens empoigne son arme et l’achève en lui tirant dessus à trois reprises. Une vidéo sanglante dont les informations ont été vérifiées par des enquêtes du New York Times » et la notre vidéo. La suite après la publicité Le visionnage de cette vidéo est susceptible d'entraîner un dépôt de cookies de la part de l'opérateur de la plate-forme vidéo vers laquelle vous serez dirigée. Compte-tenu du refus du dépôt de cookies que vous avez exprimé, afin de respecter votre choix, nous avons bloqué la lecture de cette vidéo. Si vous souhaitez continuer et lire la vidéo, vous devez nous donner votre accord en cliquant sur le bouton ci-dessous. Une embuscade ukrainienneLa scène est survenue à la suite d’une embuscade tendue par les troupes ukrainiennes à leur ennemi. Ces derniers circulaient à bord de blindés BMD-2, des chars de combat d’infanterie utilisé par les soldats de Vladimir Poutine. La nationalité des soldats capturés est notamment attestée par leurs brassards blancs, un signe distinctif utilisé par les forces russes, tandis que les militaires portent des brassards aux couleurs ministère de la Défense de l’Ukraine avait signalé la destruction d’un convoi russe à ce même endroit, information confirmée par le journaliste indépendant Oz Katerki le 2 les rues de Boutcha, des scènes de barbarie après le retrait de l’armée russeQuestionné au sujet de cette vidéo, qu’il déclare ne pas avoir vue, le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg a affirmé que chaque élément rapportant de potentielles violations du droit international devrait être suivi ou examiné ». L’ONG Human Right Watch, de son côté, avait précédemment alerté sur des abus potentiels contre des prisonniers de guerre », lesquels constitueraient un crime de guerre ».
À Sissonne, dans l’Aisne, une ville fictive de 5 000 habitants permet aux soldats français revenus de missions de s’entraîner dans les conditions du combat cœur des 6 000 hectares du camp militaire de Sissonne Aisne se dresse la ville de Jeoffrécourt. On y trouvera une zone pavillonnaire, avec ses maisons et jardins, une zone industrielle, avec ses entrepôts, un centre-ville avec sa mairie, sa gare, ses commerces. Les bâtiments sont vrais, en dur, avec des vrais couloirs, des vraies pièces, des vrais volets ou rideaux de fer. Rien de plus banal, en somme, sauf que … tout est fictif. Jeoffrécourt est en effet une vraie-fausse ville qui permet aux soldats de retour de mission de s’entraîner dans les conditions réelles du combat en environnement urbain. Ce jour-là , la compagnie du deuxième régiment d’infanterie de marine doit prendre et sécuriser le centre-ville. "C’est chaud en terme de réalisme on est complètement dedans, décrit le capitaine David. On est sur un combat de haute, voire de très haute intensité." On dispose des moyens avec lesquels on partirait en opération, face à un ennemi actif qui se réarticule en fonction de notre intensité. Capitaine Davidfranceinfo L'ennemi vit à demeure à Jeoffrécourt. Ou quasi ces soldats qui mènent la vie dure aux marsouins du 2e Rima connaissent la ville, ses caches, ses points hauts par cœur. C'est l'essence du combat urbain déloger des hommes armés d'un terrain qui n'a plus de secrets pour eux. Aussi, pour cette vraie-fausse "Forad" "force adverse", l’objectif est que ceux qui s'entraînent en bavent. "Le but est de faire de la perte de façon intelligente, indique le sergent-chef Julien. Si un entraîné est sur une ouverture mais mal posté, nous le prenons à partie pour lui dire 'Attention, en réel, tu serais détruit…'" Dans les rues fictives de Jeoffrécourt, les soldats français s’entraînent au combat urbain écouter "Avec un système simulation laser, explique le commandant Sekou, chef adjoint du bureau entraînement et instruction, on arrive à reproduire les effets du champ de bataille, que ce soit sur les morts, les blessés, les effets des armes etc. C’est une expérience vécue. On n’est pas dans un laser game. C’est un exercice de 96 heures non-stop, sans pause tactique ni pause déjeuner, c’est du combat jour et nuit." L'exercice est intense. Et malgré un rapport de force favorable de 6 pour 1, minimum nécessaire pour une opération réelle, la prise du centre-ville est longue. La compagnie est jeune, moins expérimentée que d'autres venues auparavant. Mais quel que soit le niveau d'aguerrissement des fantassins qui s'entraînent ici, ils ne progressent pas comme dans les films, à fond, sans s'arrêter. Une idée reçue à oublier "Dans un film on veut de l’action, que cela avance, explique le capitaine Martin, qui dirige les instructeurs sur le terrain. Ici, il y a parfois un peu de temps d’attente, le temps que les appuis se mettent en place, que les sections sécurisent leur zone. Tous les enseignements des engagements en zone urbaine, c’est que l’on a un rythme plus lent 100 mètres à l’heure. Il faut reconnaître tous les bâtiments, prendre en compte leur hauteur, les zones souterraine. C’est moins rapide que dans les films c’est la réalité." À la fin de chaque journée, pendant que ses soldats restent dans la ville, l'officier du 2e Rima se rend à la "trois alpha" "analyse après action", un débriefing de ce qu'il a réussi ou pas dans son approche tactique. "On ne ment pas on dit la vérité sur ce qu’il s’est passé, commente le capitaine Grégory, le chef du centre opérations. On souligne ce qui ne s’est pas bien passé, ce qui a été mal exécuté, en l’illustrant avec les vidéos des cameramen qui sont sur le terrain pour appuyer les points saillants." Nous faisons attention à maintenir un lien fort entre les instructeurs et les entraînés. On cherche davantage à convaincre qu’à être saignant. Capitaine Grégory, le chef du centre opérationsfranceinfo Les visages sont marqués, à la fin de la journée les rues sont jonchées de douilles, parsemées de traces de suies là où les grenades ont explosé. Jeoffrécourt n'est qu'un des villages d'exercice du Cenzub centre d'entrainement aux actions en zone urbaine de Sissonne, où entre les soldats à aguerrir, ceux qui jouent les adversaires, les instructeurs et l'encadrement, plus de 500 personnes sont sur le terrain. Chaque session de 15 jours revient à près d'un million d'euros.
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